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De ses grands yeux de saphir clair
Aux reflets changeants de la mer,
Colinette regarde la route,
Va rêvant, tressaille, écoute.
Car au loin, dans le silence,
Monte un chant enivrant toujours ;
Tremblante, elle est sans défense
Devant ce premier chant d'amour :
Refrain:
Des roses s'ouvrent en Picardie,
Essaimant leurs arômes si doux
Dès que revient l'Avril attiédi,
Il n'en est de pareille à vous !
Nos chemins pourront être un jour écartés
Et les roses perdront leurs couleurs,
L'une, au moins gardera pour moi sa beauté,
C'est la fleur que j'enferme en mon coeur !
A jamais sur l'aile du temps,
Depuis lors ont fui les ans...
Mais il lit dans se yeux la tendresse,
Ses mains n'ont que des caresses ;
Colinette encore voit la route
Qui les a rapprochés un jour,
Quand monta vers son coeur en déroute
Cette ultime chanson d'amour :
Refrain
Adaptation française de Eddy Marnay (1980)
Chantée par Jean-Luc Evêque
De ses grands yeux de saphir clairs
Aux reflets changeants de la mer
La fillette regarde la route
Va rêvant, tressaille, écoute
Car au loin dans le silence
Monte un chant enivrant toujours
Tremblante, elle est sans défense
Devant ce premier chant d'amour
Dire que cet air nous semble vieillot
Aujourd'hui, il me semble nouveau
Et puis surtout, c'était toi et moi
Souviens toi, ça parlait de la Picardie
Tous les deux amoureux, nous avons dansés
Sur les roses de ce temps là