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Madame Arthur

Paul de Mock. - Yvette Guilbert

1934

Interprètes: Yvette Guilbert, Renée Jan,



Yvette Guilbert


Madame Arthur est une femme
Qui fit parler, parler, parler, parler d'elle longtemps,
Sans journaux, sans rien, sans réclame
Elle eut une foule d'amants,
Chacun voulait être aimé d'elle,
Chacun la courtisait, pourquoi ?
C'est que sans être vraiment belle,
Elle avait un je-ne-sais-quoi !

Madame Arthur est une femme
Qui fit parler, parler, parler, parler d'elle longtemps,
Sans journaux, sans rien, sans réclame
Elle eut une foule d'amants,
Madame Arthur est une femme
Qui fit parler d'elle longtemps.

Sa taille était très ordinaire,
Ses yeux petits petits petits petits mais sémillants,
Son nez retroussé, sa voix claire,
Ses pieds charmants et frétillants
Bref, en regardant sa figure,
Rien ne vous donnait de l'émoi ;
Mais par derrière sa tournure
Promettait un je ne sais quoi !

Madame Arthur c'est une femme
Qui fit parler, parler, parler, parler d'elle longtemps,
Sans journaux, sans rien, sans réclame
Elle eut une foule d'amants,
Madame Arthur c'est une femme
Qui fit parler d'elle longtemps.

(Strophe non chantée par Yvette Guilbert))
Ses amants lui restaient fidèles
C'est elle qui les renvoyait
Elle aimait les ardeurs nouvelles
Un vieil amour lui déplaisait
Et chacun le chagrin dans l'âme
De son coeur n'ayant plus l'emploi
Disait : Hélas, une autre femme
N'aura pas son je-ne-sais-quoi !

Il fallait la voir à la danse;
Avec son charme son charme son charme son charme sans égal
Par ses mouvements, sa cadence,
Elle était la Reine du bal
Le cavalier lui faisant face
Fou de bonheur tout rouge d'émoi,
Quand levant sa jupe avec grâce
Il voyait son je-ne-sais-quoi !

Madame Arthur c'est une femme
Qui fit parler, parler, parler, parler d'elle longtemps,
Sans journaux, sans rien, sans réclame
Elle eut une foule d'amants,
Madame Arthur c'est une femme
Qui fit parler d'elle longtemps.

De quoi donc vivait cette dame ?
Ayant si grand si grand si grand si grand train de maison,
Courant de l'Opéra au Drame,
Y soupant chaque soir dit-on
C'est qu'elle était pourquoi le taire
Avide à payer chaque mois,
Fournisseurs et propriétaires
Rien qu'avec son je-ne-sais-quoi !

Madame Arthur est une femme
Qui fit parler, parler, parler, parler d'elle longtemps,
Sans journaux, sans rien, sans réclame
Elle eut une foule d'amants,
Madame Arthur c'est une femme
Qui fit parler d'elle longtemps !

(Strophe non chantée par Yvette Guilbert)
Oh ! femmes qui cherchez à faire
Des conquêtes
matin et soir
En vain vous passez pour vous plaire
Des heures à votre miroir
Elegance, soupir de bon aloi
Velours parfums et crinoline
Rien ne vaut un je-ne-sais-quoi !
































Cette chanson existe sur les CD suivants :

Ces années là 1850-1899.
Par Yvette Guilbert


Les mélodies éternelles.
Par Yvette Guilbert


Anthologie : De l'euphorie à la débacle - 1930-1940.
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On chante à Montmartre Bruant-Guilbert.
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Festival de chansons polissonnes.
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Yvette Guilbert.


Toulouse-Lautrec Témoignages musicaux 1895-1934.
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Le petit dictionnaire de la chanson française.
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Paris Montmartre.


Nos plus belles chansons Vol1 1890-1905.
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Vingt ans de chansons françaises .
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