Dites-lui qu′on l'a remarqué, distingué
Dites-lui qu′on le trouve aimable
Dites-lui que s'il le voulait on ne sait
De quoi l'on ne serait capable
Ah. S′il lui plaisait d′ajouter
Des fleurs aux palmes de la gloire
Qu'il pourrait vite remporter
Ce vainqueur, une autre victoire
Ah. Dites-lui qu′à peine entrevu il m'a plu
Dites-lui que j′en perds la tête
Dites-lui qu'il m′occupe tant, le brigand
Tant et tant que j'en deviens bête
Hélas. Ce fut instantané
Dès qu'il a paru, tout mon être
A lui tout mon cœur s′est donné
J′ai senti que j'avais un maître
Ah. Dites-lui que s′il ne veut pas mon trépas
Dites-lui, je parle pour elle
Dites-lui qu'il répondra
Oui. Dites-lui que je l′aime et que je suis belle
Eh bien. Eh bien, réponds-moi maintenant
Ma fortune en dépend, soyons intelligent
Soyons intelligent
Réponds, réponds, deux mots doivent suffire
Réponds. A la dame que dois-je dire?
Réponds, réponds, réponds. Eh bien?
Dites-lui que je suis sensible. Je le lui dirai
Son discours n'a rien de pénible. Je le lui dirai
Et de tout mon cœur je m′empresse. Je le lui dirai
De lui rendre sa politesse. Je le lui dirai
Je dis tout ça, mais là, sur ma parole
Je n'y comprends rien, mais là, rien de rien
Et que le diable ici me patafoile
Si je connais cette personne
Eh bien, eh bien
Eh bien
Dites-lui que je suis sensible. Je le lui dirai
Son discours n'a rien de pénible. Je le lui dirai
Dites-lui que la trouvant belle. Je le lui dirai
Je l′adore et n′adore qu'elle. Je le lui dirai
Il a compris, je n′y comprends rien
En un moment, absolument
Car le cœur, car le cœur, je suis intelligent
Il a compris, je n'y comprends rien
En un moment, absolument
Car le cœur, car le cœur, je suis intelligent